De la plante au flacon
CULTURE
Nous préparons les sols de nos terrasses, situées entre 500 et 800m d’altitude, avec l’aide d’un tracteur, puis nous plantons, désherbons et cueillons à la main. Une partie des plantes est cueillie en milieu sauvage ou dans des champs en friche. Le transport des plantes est fait le plus rapidement possible, elles sont entreposées de manière à être ventilées, puis distillées rapidement afin que leur qualité ne soit pas altérée. Nous observons attentivement les plantes pour les cueillir au moment opportun qui détermine un bon rendement et une bonne composition moléculaire. Évidemment, la nature étant imprévisible, nous jonglons avec ses nombreux paramètres.
DISTILLATION
Nous distillons dans un alambic en Inox. Il est composé d’une cuve de 600L dans laquelle nous tassons les plantes, prolongée d’un chapeau en col de cygne, puis d’un serpentin plongé dans une cuve de refroidissement. Dans les tissus des plantes se trouvent des poches à essences qui sont éclatées et entraînées par la vapeur. Celle-ci ayant traversé les plantes passe par le col de cygne et se condense dans le serpentin grâce à une circulation d’eau froide dans laquelle il est plongé. A la sortie, dans un vase nommé essencier, les molécules contenues dans les poches à essence se séparent en majeur partie de l’eau condensée et forment un concentré de molécules qui surnage: l‘huile essentielle. Une faible partie des molécules se lie à l’eau et c’est ainsi que l’on obtient l’hydrolat, aussi appelé « eau florale ».
La distillation est effectuée à basse pression, basse température, avec une chaudière puissante, permettant un passage de vapeur rapide et efficace, avec le soin de ne point altérer les molécules qui s’élèvent puis se condensent. C’est ainsi que nous obtenons les précieuses gouttes d’huiles essentielles et l’eau florale qui nous accompagnent dans nos vies quotidiennes ou nos démarches thérapeutiques.
Les différences de rendement d’une plante à l’autre sont significatives. D’abord le rendement aux champs pour les plantes cultivées, ou la vitesse de cueillette pour les plantes sauvages, ensuite les rendements en huiles essentielles, déterminent leurs caractères précieux et entraînent une variation de prix importante de l’une à l’autre.
Par exemple il faut environ 100KG de Lavande fine pour en obtenir 1L, alors qu’il faut environ 1 tonne de camomille romaine pour obtenir la même quantité.
MISE EN FLACONS
Nous séparons strictement les huiles essentielles des hydrolats. Chaque lot est homogénéisé lors d’une distillation, les hydrolats dans une cuve en inox et les huiles essentielles dans des récipients en verre ou inox. Les huiles essentielles sont conservées et mises en flacons à l’aide de matériel en verre. Nos flacons 5, 8 et 15 ml sont en verre transparent, teinté à l’extérieur pour les maintenir à l’abri de la lumière. Les hydrolats sont conservés et conditionnés dans des récipients en plastique alimentaire. Nous avons fait le choix du plastique pour faciliter la manutention, l’envoi, et que nos produits soient plus accessibles.
PREPARTIONS A BASE DE MACERATS HUILEUX ET HUILES ESSENTIELLES
Nous préparons également des mélanges à base de macération de plantes dans des huiles végétales auxquelles nous ajoutons des huiles essentielles. Leur dilution dépend des usages auxquels ces mélanges sont destinés. Nous les appelons « Huiles Aromatiques »(HA).
Les plantes fraîches sont préfanées ou séchées, puis nous les recouvrons d’huile dans des bocaux en verre transparent et les laissons exposés au soleil pendant un mois. Nous filtrons et stabilisons avec un faible pourcentage d’HE de Lavande officinale. Ce procédé permet d’extraire d’autres types de molécules que par la distillation.
Méthodes employées :
– Séchage ou pré- fanage de plantes fraîches
– Macération solaire des plantes sèches ou pré- fanées dans des huiles végétales
– Filtration
– Ajout d’huiles essentielles dans ces extraits huileux.